🤠 Pépite #38 : Créer une agence de recrutement Offshore

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre

• Quelques nouveaux modèles de side business « tendances ». 
• Une idée à lancer pour les spécialistes en RH.

Préambule

Je tenais à m'excuser pour le retard de parution de cette Newsletter... j'ai eu un petit soucis technique avec l'envoi des deux dernières éditions.

Je ne m'en étais tout simplement pas rendu compte.

Mais pas d'inquiétude, je vais me rattraper car elles ont bien été écrites. Vous allez donc tout recevoir à un rythme un peu accéléré.

Il est temps de passer à l'action...

Le projet que je vais vous présenter aujourd’hui peut être envisagé comme un simple side business. 

Mais il a aussi le potentiel pour devenir un « vrai » projet d’entreprise.

C’est précisément la beauté et la magie d’une approche entrepreneuriale par le side business ! Chacun peut ensuite emprunter la route qu’il souhaite et s’approprier une idée ! 

N’oubliez pas une chose : c’est souvent en pensant à contre-courant que l’on fait la différence ! 

Lancer un side business, ce n’est pas mettre sa vie en danger… Il n’y a la plupart du temps absolument AUCUN risque ! 

Que peut-il vous arriver de grave ? Perdre du temps pour apprendre de nouvelles compétences ? Briser des croyances limitantes ? Vous dépasser ? 

Et dans le pire des cas, peut-être découvrir que ce n’est pas fait pour vous ? Pour ne jamais avoir de remords de ne pas avoir tenté l’expérience. 

Dans tous les cas, vous aurez tout gagné ! 

Alors, arrêtez de trop réfléchir, de chercher des excuses et lancez-vous ! 

💡 Résumé de l’idée

Créer une agence de recrutement de talents « offshore » dans une niche. 

💭 Contexte

En tant que passionné d’entrepreneuriat et de side business, je suis évidemment les tendances du marché. 

Cette nouvelle idée provient d’un besoin personnel, mais répond également aux besoins de nouveaux modèles de side business émergents que j’ai vus apparaître ces dernières années. 

Les nouveaux modèles de side business 

Chaque année apporte son lot de nouveautés en matière de side business. 

Après la tendance « dropshipping », « Amazon FBA », « affiliation », « chaîne YouTube », c’est au tour de nouveaux modèles de voir le jour sur les réseaux. 

Ces tendances suivent en général une tendance portée par les marchés anglophones qui ont toujours une belle longue d’avance. 

Parmi ces modèles, on en trouve deux dont je vous ai déjà parlé et que je vais rapidement passer en revue. 

Modèle #1 : Monter une agence SMMA (Social Media Marketing Agency)

Ou tout simplement « Agence de marketing pour les réseaux sociaux ». 

Concept : l’objectif d’une telle agence est tout simplement de fournir des services de marketing sur les réseaux sociaux. 

Services : ces services peuvent prendre différentes formes, mais en général il s’agit :

de la gestion d’un ou de plusieurs comptes de réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn, TikTok…), de la création de contenus (images, vidéos, textes…), de publicités (Google Ads, Facebook) et de l’analyse des résultats et performances.  

Cible : les agences peuvent viser tous types de profils, des TPE aux grands comptes, en passant par des niches de marché (des boutiques, restaurants, médecins…).

Business modèle : ces agences facturent ensuite un forfait mensuel de gestion : de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros par mois. Ce forfait varie selon le nombre de posts, de réseaux sociaux gérés et du type de contenu à produire.  

L’idée étant d’offrir un service très clair (pack) pour une cible précise.

Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous invite à suivre l’influenceur #1 sur ce sujet : Iman Gadzhi et à regarder cette première vidéo.

Il s’agit de contenu US évidemment toujours un peu extravagant et vendeur, mais le contenu est de qualité et vous aurez toutes les bases pour bien comprendre ce modèle. 

Modèle #2 : Faire du dropservice 

Concept : le modèle de « dropservice » ou d’arbitrage de service consiste à vendre des services, dans la plupart des cas numériques, que l’on n’exécute pas nous-mêmes. Après la vente, nous sous-traitons l’exécution du service auprès d’une entreprise partenaire ou d’un freelance. 

Services : ce modèle est souvent utilisé pour des créations graphiques (logos, flyers…), la rédaction de contenu (copywriting), la création de sites web ou toutes autres tâches marketing. 

Cible : les clients sont en général des entreprises qui ne disposent pas des compétences internes ou ne souhaitent pas recruter. Cette approche offrant une solution rapide à un besoin précis. 

Business modèle : l’intermédiaire facture tout simplement un tarif plus élevé à son client que ce que son sous-traitant lui demande. Il empoche donc une marge (commission) sur la vente. Cela peut se faire en « one shot », mais aussi pour des prestations régulières ou des abonnements comme pour de la gestion de campagnes publicitaires, par exemple. 

Ces deux modèles offrent de belles perspectives pour lancer un side business, car ils sont très accessibles, surtout si vous êtes vous-mêmes déjà capables de prester et connaissez le secteur.   

Mais il y a néanmoins des barrières si vous voulez développer ces modèles : trouver les bons talents pour effectuer le travail à votre place, à des tarifs suffisamment intéressants pour dégager une marge bénéficiaire. 

😬 Problème à résoudre (Pain)

Actuellement, je suis très frustré. Et je suis loin d’être le seul sur le sujet que je vais développer. 

Je sais pertinemment que je DOIS m’y mettre et publier sur les réseaux pour développer mon « personal branding ». 

Mais j’ai trois blocages principaux : 

• Le manque de temps : j’ai d’autres « priorités » business et j’ai donc relégué cette tâche au second rang. 
• Le manque d’intérêt pour les réseaux sociaux : hormis LinkedIn et YouTube, je ne suis pas consommateur. Je n’ai pas de comptes Instagram, TikTok ou Twitter, par exemple. 
• Le manque de connaissances : même si je suis les tendances, du haut de mes 43 ans, je suis un « vieux » ! Les plus jeunes maîtrisent bien mieux que moi les codes de la plupart des nouveaux réseaux qui leur sont d’ailleurs destinés ! 

Pourtant… Chaque fois que j’ai pris le temps de publier et d’être actif, l’impact business a été considérable ! 

Prenons simplement l’exemple de cette newsletter. 

Après chaque édition, je rêverais d’avoir quelqu’un qui puisse me préparer un post sur LinkedIn, Instagram et un thread Twitter impactant et qui les publie à ma place. 

Pourquoi je ne l’ai pas encore fait ? 

Les « bons » ghostwriters francophones coûtent un bras… J’aurais du mal à avoir un ROI (retour sur investissement) à ce stade. 

J’ai déjà pensé à prendre un·e freelance « offshore », mais j’ai peur de perdre mon temps dans le recrutement, la formation, les tests… Pour espérer trouver la perle rare. 

Ces problèmes sont rencontrés par la plupart des entrepreneurs que je rencontre… Ils SAVENT qu’ils doivent s’y mettre, mais font face à des blocages (compétences, temps ou financiers). 

🟢 Signal

Notre ressource la plus précieuse : NOTRE TEMPS ! 

La création de contenu sous toutes ses formes est plus que jamais devenue une nécessité pour les entreprises qui souhaitent développer leur marque, leur personal branding et percer sur internet.   

On parle de plus en plus d’approche « multicanal » et d’une omniprésence sur différents réseaux sociaux. 

Mais tout cela demande… DU TEMPS et des compétences. 

Il faut apprendre les codes et se former pour publier sur les différents réseaux, maîtriser le montage vidéo, un peu de design et de copywriting…  

De plus en plus de freelances ont compris qu’il fallait s’y mettre, mais ils ne disposent pas des ressources internes et/ou n’envisagent pas le recrutement d’un ETP (équivalent temps plein) pour gérer ces tâches. 

Et dans la plupart des cas de figure, faire appel à une agence ou à un freelance local est hors budget.

✌️ Opportunité

La demande pour de la création de contenu est bien présente ! 

Nous n’avons jamais eu autant besoin de ressources humaines en matière de : 

• création de visuels ;
• montage vidéo ;
• copywriting ;
• etc. 

LE « gap » des salaires mondiaux se creuse 

Selon le Journal du Net et cette étude menée sur base des données de la Banque mondiale, voici la liste des salaires mensuels dans les différents pays du monde. 

Sans trop de surprise, on découvre les pays nordiques dans le haut du peloton, avec la Norvège en tête et le revenu mensuel moyen par habitant le plus élevé de l’étude, proche de 8000 $ ! 

La France se positionne en 22e position avec un revenu de 3821 $, juste derrière la Belgique en 20e place avec un revenu moyen de 4058 $.

Ce qui reste le plus frappant, ce sont les disparités avec les pays sous-développés. 

Le Maroc a par exemple un revenu moyen par habitant 12x plus bas que la France. 

Et Madagascar 187 X plus bas que… La Norvège ! 

Dans un monde où les frontières sont de moins en moins marquées, recruter une assistance virtuelle à Madagascar, un développeur web au Maroc ou encore un monteur vidéo en Hongrie est à la portée de tous. 

Des dizaines de plateformes internationales sur lesquelles les freelances peuvent créer leurs offres et proposer leurs services ont vu le jour. 

Parmi les plus connues, on trouve : Fiverr, Upwork, Freelancer.com ou encore Comeup. 

On y trouve le plus souvent des profils provenant de pays en voie de développement. 

Ces plateformes sont pour eux un moyen de toucher un public international et de proposer leurs services à des tarifs défiant toute concurrence. 

D’où le nom d’origine « Fiverr » où l’on pouvait au départ tout trouver pour 5 dollars ! 

On redistribue les cartes 

Ce que je trouve génial avec cela, c’est que les cartes seront progressivement redistribuées pour bon nombre de compétences. 

Avec un téléphone et une bonne connexion internet, il devient possible de faire du montage vidéo dans un village africain reculé, de faire de l’encodage comptable ou encore de créer des sites web sur une île. 

Sans compter qu’à l’avenir, le monde de l’éducation et de la formation sera mondial ! 

Avec des plateformes comme Udemy, Coursera, Skillshare, mais aussi toutes les formations indépendantes, de plus en plus de monde aura accès aux mêmes formations nichées et de qualité !  

💪 La solution

Ce qui nous amène à cette nouvelle idée de side business : monter une agence de recrutement et de formation de talents offshore dans une niche de marché. 

Concrètement, votre rôle consiste à recruter, former et mettre à disposition des ressources humaines qualifiées, dans une niche de marché. 

Vous les recrutez dans des pays à la main-d’œuvre bon marché et les proposez dans d’autres pays où elle est précisément beaucoup plus chère. 

Je trouve l’approche super intéressante, car il y a vraiment moyen de créer une offre qui apporte énormément de valeur pour chacun des intervenants ! 

En fait, il n’y a rien de bien innovant dans cette idée ! 

La « chasse de tête » est un vieux métier… Si ce n’est qu’au lieu de vous spécialiser dans le recrutement de profils dans un marché local et d’être mandaté par un client pour trouver un profil, vous allez proposer de manière proactive cette main-d’œuvre à un prix très compétitif.  

Si je devais recommencer un business aujourd’hui, je pense que cela serait celui-là ! 

Une des raisons principales étant l’impact sociétal qu’il est possible d’avoir rapidement en donnant du travail à d’autres personnes ! Vous avez la possibilité d’augmenter les standards et le niveau de vie de certaines personnes dans les pays en voie de développement. 

🐵 Public cible

Sur le long terme, c’est le fait de choisir une niche qui fera vraiment la différence ! 

Devenez un expert en recrutement sur un type de profil bien particulier ! N’oubliez pas que nous ne visons pas ici à faire la prochaine licorne, mais bien à vous créer un side business. 

Et c’est justement ce qui fait l’intérêt de cette opportunité ! 

Les possibilités et secteurs sont tellement nombreux :  

• des personnes qui font de l’encodage pour des bureaux comptables ;
• des gestionnaires de commandes pour des boutiques en ligne ;
• des assistant·es administratifs qui gèrent les boîtes email et le support client ;
• des expert·es sur une niche du digital : SEO, SEA… 

Choisissez une niche et devenez l’EXPERT·E en recrutement de profils offshore dans le domaine. 

Pour trouver cette niche, vous pouvez :

• partir des marchés : agences de marketing, business de services, vendeurs e-commerce, agences immobilières, etc. ; 
• de vos propres compétences et expertises ! 

Tous ceux qui souhaitent monter des agences de marketing/SMMA ou faire du dropservice seront aussi des clients idéaux. 

À vous d’affiner pour trouver VOTRE niche ! 

💰 Monétisation

La plupart des agences de recrutement et des chasseurs de têtes indépendants fonctionnent sur la base de ces deux modèles. 

1. Success fee : le chasseur de têtes perçoit une commission fixe lorsqu’un profil qu’il a proposé est engagé sur le payroll de la société via un contrat de travail. Ce montant étant généralement un pourcentage du salaire annuel (10 à 20 %).
   
   Comme dans ce cas-ci, l’idée est de recruter des freelances à des tarifs bien moins élevés, il faudrait adapter le modèle de rémunération fixe. 
2. Commissions sur le « TJM » : le deuxième modèle consiste tout simplement à percevoir un pourcentage sur le TJM (Taux Journalier Moyen). Imaginons que le freelance soit payé 50 €/jour, vous allez refacturer le client en appliquant une marge sur son TJM, aussi longtemps que le freelance travaillera pour lui. Les pourcentages varient en général entre 10 % et 25 %. 

Dans le modèle, j’ajouterais également de la valeur en prenant en charge la formation continue des freelances qui sont placés. 

⛏️ Mise en œuvre MVP et stack technique

Note importante : pour cette idée, il y a beaucoup d’éléments complémentaires et de profondeur à apporter à la démarche (législation, paiement des freelances, fiscalité, process internes…). Je suis volontairement resté assez succinct pour ne pas complexifier la mise en œuvre. L’idée est surtout de vous donner les grandes lignes et étapes principales pour pouvoir vous lancer ! 

J’ai un peu fouillé le marché et je suis tombé sur « Sheperd », un acteur US qui propose exactement ce que je viens d’expliquer.

Je vous le répète régulièrement. Un side business ne veut pas dire qu’il faut réinventer la roue. Si je devais lancer ce projet, je tâcherais de copier au maximum ce qu’ils font tout en restant ultra niché ! 

1/ Étape #1 : choisissez une niche

La première étape consiste à choisir une niche. Les possibilités et opportunités sont vastes !