🤠 Pépite #24 :Racheter un side business DIGITAL

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Cette édition sera un peu différente.

Plutôt que de vous détailler une nouvelle idée de Side Business à lancer, j’avais envie de vous présenter plus en détails un modèle de Side Business encore très peu connu en Europe : le rachat de business Digital.

Il doit y avoir parmi vous des investisseurs plus ou moins aguerris. Bourse, Crypto Monnaies, ou investissement Immo sont peut-ĂŞtre des sujets que vous connaissez.

Mais saviez-vous qu’il était également possible d’investir dans un “Business en ligne” ? Et, d'en obtenir des rendements intéressants ?

C’est le sujet de cette nouvelle édition.

Pour l’occasion, j’ai embarqué avec moi dans la rédaction “LE” spécialiste français en la matière : Kevin Jourdan.

Kevin est depuis 12 ans “éditeur de sites”.

NB : un éditeur de site est quelqu’un qui crée, développe et monétise un ou plusieurs sites web avec l’objectif d’en tirer un revenu (passif ou complémentaire).

Bien plus qu’un Side Business, Kevin vit des revenus générés par ses différents sites internet et en a fait son activité principale.

Frustré de ne pas trouver de place de marché francophone répondant à ses besoins personnels, il co-crée en 2020, avec Mayane Guez, Dotmarket.eu, la première plateforme francophone d’achat et de revente de sites et sociétés web rentables.

Puis plus récemment, Below50.eu (By DotMarket), une plateforme dédiée elle à des actifs plus accessibles et valorisés à moins de 50 000 euros.

Un endroit pratique pour trouver des idées de side-business au passage !

En l’espace de 12 années, il a acheté et revendu, pour son propre compte ou le compte de clients, plus de 140 sites Internet.

On ne pouvait donc pas rĂŞver mieux comme expert pour en apprendre plus sur le sujet.

Bienvenue dans l’univers du rachat de Business en ligne…

💡Introduction : c’est quoi le rachat d’un “asset” digital ?

Le concept est très simple : racheter des entreprises qui réalisent la plus grande majorité de leurs revenus sur Internet.

Quelles sont les différentes sources de revenus ?

Ces business en ligne tirent leurs revenus principalement des sources suivantes :

  • La vente de produits ou services : Des e-books ou des formations en ligne par exemple.
  • La publicitĂ© : Les entreprises peuvent vendre de la visibilitĂ© Ă  des annonceurs (sponsoring) ou utiliser des outils comme Google Adsense ou des plateformes concurrentes. Il en existe de plus en plus (Ezoic, The Monetizer, MediaVine…).

Google Adsense permet de profiter des annonceurs qui paient Google pour s’afficher sur son réseau de sites partenaires. L’éditeur de site perçoit ensuite une rémunération sur le nombre de vues ou de “clics” que génèrent les publicités diffusées sur ses pages.

  • L’affiliation : faire la promotion de produits ou services d’autres personnes et  percevoir une commission sur les ventes ou les prospectsgĂ©nĂ©rĂ©s grâce au trafic. Une mĂ©thode très courante pour les blogs et sites de contenu par exemple.
  • Des abonnements ou des adhĂ©sions : certains sites proposent des abonnements pour accĂ©der Ă  du contenu plus exclusif ou premium. C’est le cas par exemple de cette Newsletter, de cours en ligne, etc.
  • Sponsoring ou partenariats : des entreprises sont disposĂ©es Ă  payer le propriĂ©taire d’un site en Ă©change de la visibilitĂ© ou de la promotion de certains produits ou services. C’est le cas par exemple des Newsletter ou des Podcast.
  • Vente de donnĂ©es : certains sites internet s’adressent Ă  un public de niche et/ou rĂ©coltent des donnĂ©es très utiles pour d’autres entreprises.

Vous avez à présent une meilleure vue des possibilités en matière de monétisation d’un site internet.

Voyons maintenant les différents types d’”asset” digitaux qu’il est possible de racheter.

Quels types de business en ligne peut-on racheter ?

J’ai entrainé et donné un maximum d’éléments et pu utiliser ChatGPT pour me faire un beau tableau récapitulatif. Il résume les différents modèles de Business en ligne, les manières de monétiser ces sites et les compétences clés idéales pour se lancer sur ce modèle.

Les acteurs du rachat de business en ligne

1. Les Rénovendeurs : ce sont les “experts” du “website flipping*”, des acteurs du web bien implantés qui font de leur activité principale l’action de sourcer, acheter, retaper, revendre des actifs digitaux.

Plutôt que de créer de zéro , ils préfèrent en général acheter des sites et les “retaper” pour augmenter les revenus afin de réaliser une plus-value lors de la revente.

Au même titre que l’on retape un bien immobilier pour lui apporter une plus-value à la revente, il est tout à fait possible de faire exactement la même chose en matière de Business en ligne.

Le but final étant évidemment de 1) bénéficier d’un asset bien plus rentable qu’au moment de son achat et 2) de réaliser une plus-value sur sa revente.

Je consacrerai une édition complète sur ce sujet, car il y a pas mal d’opportunités dans le domaine der la rénovente / le “flipping”.

2. Les acteurs e-M&A (Merger & Acquisition ou fusion et acquisition en français) : tout comme les grandes entreprises font de la croissance externe en rachetant d’autres entreprises complémentaires pour en augmenter la valeur globale, ce phénomène est également présent sur le web.

3. Les repreneurs : anciens dirigeant(e)s ayant cédé leur activité, cadres ayant envie de se lancer dans l’entrepreneuriat ou plus généralement, des profils ayant exercé assez longtemps en entreprise pour avoir le goût de développer leur propre activité.

4. Les débutants et primo-acquéreurs en quête d’un revenu complémentaire : sans doute la majorité d’entre vous qui découvrez cette pratique.

Pourquoi acheter un business en ligne pour en faire un side business ?

Voici les principaux avantages que nous avons relevés :

- Accélérer votre projet de création de Side Business (ou d’entreprise) : en partant d’un business existant, vous démarrez tout de suite votre projet avec du chiffre d’affaires qui est d’ailleurs souvent prédictible.

- Mobilité et ouverture au marché mondial : en caricaturant, vous pouvez acheter un site aux États-Unis et le piloter depuis une île en Thaïlande

- Réduction du risque d’échec : vous diminuez considérablement les chances d’échouer puisque le site a un passif de plusieurs années

- De belles perspectives de rentabilité

Voici un exemple d’un site revendu sur Below50 dans le domaine du fitness.

Et un petit calcul simple de rentabilité

  • Une charge de travail rĂ©duite et/ou dĂ©lĂ©gable : il est possible de prendre en charge les tâches principales, mais Ă©galement de dĂ©lĂ©guer une partie ou l’ensemble de celles-ci Ă  des experts (via Upwork ou Fiverr par exemple).
  • Une source de revenus plus ou moins passive : certains business en ligne ne nĂ©cessitent que très peu d’entretien ou de travail au quotidien
  • Des horaires de travail flexibles
  • De belles perspectives de croissance : certains business ne sont pas du tout optimisĂ©s et laissent entrevoir de très belles perspectives d’évolution

Tout cela peut sembler un peu idyllique et il est donc Ă©videmment tout aussi important de rappeler les risques que comporte le rachat de business en ligne.

Voici les principaux risques :

  • DĂ©pendance externe non contrĂ´lable : outils digitaux, arrivĂ©e de nouveaux concurrents, changements d’algorithme SEO,... Les business en ligne peuvent avoir une dĂ©pendance plus ou moins importante Ă  des acteurs du web qui, du jour au lendemain, peuvent changer toutes les règles du jeu. C’est sans conteste le risque le plus important. Exemples concrets : Youtube dĂ©cide de changer son plan de rĂ©munĂ©ration, Amazon diminue ses commissions, un partenaire affiliĂ© disparaĂ®t, Google double les coĂ»ts par clic ou change radicalement son moteur de recherche (cela arrive si vous avez lu la dernière newsletter)...
  • Des informations trompeuses lors de l’acquisition : la personne qui a lancĂ© le site a omis des faits importants : une fin de contrat avec un partenaire, des coĂ»ts cachĂ©s, une expertise particulière, des chiffres maquillĂ©s... nul n’est Ă  l’abri de dĂ©couvrir des vices cachĂ©s. MĂŞme si nous verrons comment s’en prĂ©munir un peu plus loin.
  • Des revenus non garantis : dans certains cas, les revenus peuvent ĂŞtre fluctuants et peuvent dĂ©pendre de nombreux facteurs (une position SEO, un partenariat stratĂ©gique, un nouveau produit sur le marchĂ© qui s'essouffle, une tendance,..).
  • DĂ©pendance vis-Ă -vis du propriĂ©taire : compĂ©tences, accords tacites, relations personnelles… ces Ă©lĂ©ments ne sont pas toujours Ă  100% vĂ©rifiables.
  • Concurrence dĂ©loyale : le propriĂ©taire recommence le mĂŞme business le lendemain de la vente.  

Comme dans tout investissement, il n'y a jamais de risque zéro. Plus la rentabilité est importante, plus le risque est en général élevé.

Il est donc essentiel de procéder à ce que l’on appelle une “due diligence”.

Il s’agit d’un examen approfondi des informations fournies par le vendeur pour en confirmer l’exactitude. Dans le cadre d’un business en ligne, nous analyserons, entre autres, les performances financières, les sources de trafic et de revenus, la structure opérationnelle et de coûts, les aspects juridiques et contractuels,...

Cette étape peut être réalisée par vous-même, mais nous vous conseillons de travailler avec des plateformes professionnelles qui maîtrisent ce processus et jouent en partie leur réputation sur cet élément précis.

Le rachat de business en ligne est-il fait pour vous ?

Un excellent moyen pour déterminer si un business est fait pour vous est de compléter votre thèse d’investissement qui vous servira de guide.

La notion de thèse d’investissement est souvent associée aux VC et fonds d’investissement. Mais vous pouvez tout à fait rédiger la vôtre ! Voici quelques questions clés à vous poser :

Elles sont divisées en 3 axes :

  • Finances : ici l’objectif est de dĂ©terminer votre stratĂ©gie financière et de pouvoir filtrer les assets que vous trouverez sur la base de critères chiffrĂ©s objectifs.
  • Cible : une section critique pour rapidement Ă©liminer les opportunitĂ©s qui pourraient financièrement sembler pertinentes mais qui ne correspondraient en rĂ©alitĂ© pas Ă  vos critères de gestion.
  • Perso : Ă  ne pas nĂ©gliger ! La transparence et l’humilitĂ© de mettre sur papier la rĂ©alitĂ© de votre connaissance d’un modèle, de vos compĂ©tences actuelles VS celles nĂ©cessaires pour gĂ©rer et dĂ©velopper un actif digital sont critiques pour augmenter vos chances de succès !

Comment Ă©valuer la valeur d'un business en ligne

Tout comme il existe un Argus pour les véhicules d’occasion, il existe des “règles” de valorisation pour les actifs digitaux.

Chaque type d’actif (voir le tableau partagé plus haut) bénéficie d’un modèle de valorisation bien à lui. Ou plutôt de critères de valorisation.

Tout part toujours du profit net généré par un actif (calculé en soustrayant au revenu généré toutes les charges opérationnelles). Ensuite, un multiple est appliqué à ce bénéfice dégagé. C’est cette fourchette de multiple qui peut amplement varier selon le type d’actif.

Ainsi, les SaaS sont mieux valorisés que les sites de contenu, qui eux, sont majoritairement mieux valorisés que les sites e-commerce. Évidemment, si on reste à l’échelle des actifs digitaux “side business”.

Disclaimer 1 : Si vous étudiez le marché de la reprise d’entreprises digitales (au-delà de plusieurs centaines de milliers d’euros), les règles de valorisation sont encore très différentes. Mais cette édition étant dédiée aux side business, restons sur des choses accessibles.

Disclaimer 2 : Si vous vous intéressez à un actif qui ne génère pas de profit, mais dispose par exemple d’un trafic pertinent pour votre projet, les méthodes de valorisation sont encore différentes. Il faut alors se positionner sur des coûts de remplacement ou sur le potentiel de monétisation de celui-ci. Plus d’informations pratiques sur ce cas précis juste ici.

Voici un petit résumé pratique des niveaux de prix que vous pouvez attendre de trouver en France sur un actif générant du profit :

Ce sont les statistiques sur 65 sites vendus depuis le lancement de Below50 en DĂ©cembre 2022.

Donc par exemple, si un sites de contenu génère 1000 € de profits par mois, il devrait être valorisé environ 27 000 € (27 x 1000).

🪜 Les grandes étapes du rachat de business en ligne